/ Entretien avec Cédric Carles/

Bonjour Cédric Carles, en tant qu’éco-designer, vous travaillez au carrefour de l’art et de la science. Vous êtes entre autres le co-fondateur de l’initiative Paleo-Energetique qui explore les innovations énergétique oubliées… Pouvez-vous nous en dire plus ?

Bonjour Omer, merci pour votre accueil. En tant qu’éco-designer, je m’efforce de relier art et science pour repenser notre approche de l’énergie et de l’environnement. L’initiative Paléo-Énergétique s’attaque à la redécouverte d’innovations énergétiques oubliées, souvent écartées pour des motifs économiques ou politiques plutôt qu’en raison de leur inefficacité. Nous faisons des recherches historiques et testons la viabilité de ces technologies dans notre époque actuelle. Par exemple, le projet RegenBox, un chargeur régénératif pour batteries alcalines, encourage une gestion plus circulaire des ressources.

Il y a 15 ans, vous avez créé l’Atelier 21, un incubateur de solutions durables. Celui-ci porte aujourd’hui le projet du Rétrofutur Museum, le 1er micro-musée des énergies renouvelables. Pouvez-vous nous expliquer ce projet qui a bénéficié d’un financement participatif réussi ?

L’Atelier 21 a été fondé comme un incubateur de solutions durables, inspiré par mon expérience en Suisse. Avec le temps, ma passion pour les archives énergétiques historiques a grandit, m’incitant à créer le Rétrofutur Museum. Ce musée expose des innovations du passé et cherche à éduquer le public sur les énergies renouvelables tout en inspirant de nouvelles générations à envisager des solutions créatives et durables.

Quelles évolutions sont envisagées pour le Rétrofutur Museum ? Une exposition itinérante ? Un musée plus grand ?

Nous envisageons d’augmenter la capacité d’accueil du Rétrofutur Museum et de créer une exposition itinérante pour rendre le musée accessible à une audience plus large. Ces évolutions permettraient de partager plus largement la vision du musée et d’explorer l’intérêt pour un éventuel agrandissement ou des installations permanentes dans d’autres régions.

Nous avons également envie de continuer à développer notre travail autour de la modélisation 3D des inventions exhumés.

Compléments :


{ Entretien publié dans le n°149 de l’infolettre Muzeodrome - le 5 octobre 2024 }