Face au dérèglement climatique et à rebours du toujours plus monumental, les démarches de réduction s’imposent. Printemps 2021, Ann Arbor, Michigan, USA. L’artiste et directeur du programme Arts at Michigan, Joe Levickas se questionne face aux conséquences de la pandémie de COVID-19.

“J’ai dit Ă  ma femme, qui est dans le milieu du théâtre, “Et si on installait une galerie dans notre cour ?” et elle m’a rĂ©pondu “Tu devrais le faire”“.
Source : le magazine en ligne de l’université du Michigan

Joe Levickas achète alors une boite de 41cm * 25,5cm * 30,5cm dont une des faces est une vitre. Il transforme cette boite en micro-espace d’exposition avec un éclairage ainsi que des murs et des planchers mobiles. Il la peint de la même couleur bleu que sa maison et l’installe dans son jardin. C’est ainsi qu’au printemps 2021 est née la Creal Microgallery.

Temporaires ou permanentes, les galeries de très petites tailles ont des formes diverses. Leur objectif commun est de rendre l’art facilement accessible Ă  tous en le prĂ©sentant dans des lieux inhabituels. Il existe dĂ©jĂ  une guilde et une journĂ©e des micro-galeries (initiĂ©e par la Gallery Flaneur, celle de 2022 c’est dĂ©roulĂ©e le 15 avril).

“Les micro-galeries n’ont pas besoin d’un lieu fixe pour ĂŞtre vues, mais celles qui le font sont considĂ©rĂ©es comme stationnaires ; celles qui ne le font pas sont nomades. Une micro-galerie peut ĂŞtre physique, numĂ©rique ou les deux et peut ĂŞtre construite Ă  partir de n’importe quoi.”
Extrait du Manifeste de la Guild of MICRO GALLERIES

/via @soniasuprbo (Instagram)


{ Article publiĂ© dans le n°112 de l’infolettre Muzeodrome - le 21 juin 2022 }